Les rois du pétrole, Tore Renberg

Résumé : 

Fraîchement divorcé, avec deux filles à charge, Pål, la quarantaine, est un joueur endetté jusqu'au cou. Acculé par ses créanciers, il ne voit bientôt plus qu'une issue : faire appel à Rudi, de la bande à Jani. Et la solution ne se fait pas attendre. Une bonne vieille arnaque à l'assurance, qui dit mieux ? Pourtant, rien ne va se passer comme prévu ; car en matière d'escroquerie il est préférable de ne pas avoir recours à un gangster en pleine crise existentielle et, surtout, d'éviter les témoins. Manque de bol, les jeunes amoureux Daniel et Sandra ont aperçu le petit groupe comploter dans la forêt. En ces jours de septembre, de nombreux destins vont basculer à Stavanger, ville portuaire du sud-ouest de la Norvège...

Mon avis :

J'ai enfin réussi à le terminer. Non sans mal. (c'est celui dont je vous parlais dans mon précédent article). Il y a très peu de livres que j'ai commencé sans les avoir terminé. Ils se comptent sur les doigts d'une main, et il a faillit y en avoir un de plus. 

C'est ce qu'on appelle, me semble-t-il, un roman chorale : on suit les points de vue de plusieurs personnages. De vase, je n'aime pas beaucoup ce style, mais là, trop c'est trop : il y a le récit d'une dizaine de personnage différents. Le plus long des chapitres fait une dizaine de pages. En moyenne, c'est quatre pages. C'est donc haché menu. Et d'une longueur. Il ne se passe rien, et le peu et noyé dans une masse d'informations inutiles. Le seul moment où ça devient presque interessant, c'est à la fin du bouquin. Et ce n'est même pas drôle. 

J'ai lu un avis sur Babelio qui était dithyrambique : "drôle", "page Turner", etc. Alors, lisez-le ! Ne serait-ce que pour me dire que j'ai tort. Et si ce n'est pas le cas, au moins, je ne serai pas la seule à avoir eu la punition de lire de livre.